bitcoin et banque de france

La Banque de France met en garde contre l'utilisation du Bitcoin, une monnaie virtuelle au succès grandissant, soulignant que ce genre de devise n'était pas régulé, et réclamant une intervention des autorités pour mettre un terme à certaines transactions illicites.Même son de cloche en Chine, où la banque centrale a fait par des risques que comportent cette monnaie, provoquant ainsi une chute de son cours en yuans de 35%.Lancé en 2009, le Bitcoin peut être échangé en ligne contre de l'argent réel ou utilisé pour acheter des biens et services sur internet.Même si elle reconnaît que les monnaies virtuelles n'entrent pas dans le champ de supervision des autorités chargées des questions de paiement, la banque centrale française prévient qu'elles font l'objet d'un "suivi attentif", dans une note diffusée jeudi 5 décembre.Dénonçant le caractère "hautement spéculatif" de cette monnaie, la Banque de France souligne qu'elle représente un "risque financier certain" pour les personnes qui la détiennent.

Parmi ses griefs, l'institution relève par exemple que le Bitcoin n'est adossé à aucune activité réelle et que son cours est très volatil.Il a ainsi dépassé fin novembre la barre des 1.000 dollars pour la première fois, contre environ 200 dollars un mois auparavant."Si la forte volatilité du Bitcoin constitue un intérêt éventuel pour des spéculateurs particuliers ou professionnels, ces derniers doivent néanmoins être conscients des risques encourus", fait valoir la Banque de France.Elle met ainsi en avant qu'aucune autorité ne garantit la sécurité des coffres-forts électroniques servant au stockage de cette devise, rendant son détenteur vulnérable à une attaque informatique.De plus, aucun organisme n'assure la convertibilité du Bitcoin et un investisseur peut se retrouver dans l'impossibilité de récupérer sa mise dans une monnaie ayant un cours légal.Surtout, la conversion de Bitcoin en une monnaie ayant un cours légal doit s'analyser comme un service de paiement, insiste la Banque de France, ce qui implique pour les plates-formes servant à ces opérations la nécessité d'obtenir un agrément de prestataire requis pour effectuer de tels services.

Ce sésame, délivré par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, s'accompagne notamment d'obligations en matière de lutte contre le blanchiment d'argent.Il implique également la surveillance de la sécurité opérationnelle des plates-formes par la Banque de France.Toutefois, tempère-t-elle, l'utilisation ultérieure du Bitcoin pour acheter des biens ou services, éventuellement illégaux, échapperait alors encore à tout contrôle."Dans ce contexte, une action des forces de l'ordre est nécessaire pour faire stopper ces activités illicites", réclame la banque centrale.Cocktail et Signature : La révolution Blockchain par Philippe Rodriguez 28 février 2017 5 Commentaires La Maison du Bitcoin vous invite au lancement du livre « La révolution Blockchain » de Philippe Rodriguez le 9 mars 2017 à 19h00.M. Rodriguez sera présent pour signer son livre et répondre à toutes vos questions.La séance de signature sera suivie par un cocktail.Vous pourrez acheter son livre sur place en Bitcoin et […] Lire la Suite Questions Réponses Bitcoin Ethereum & Blockchain 22 novembre 2016 11 Commentaires The Qtum Leap : Driving Smart Contracts Mainstream 13 février 2017 Pas de commentaire Slides – Meetup Startups / Investisseurs 7 décembre 2016 Pas de commentaire Startups & investisseurs Blockchain 2 décembre 2016 Pas de commentaire

Panique dans le petit monde des banques centrales : le Bitcoin qui était jusqu’à présent probablement vu par elles comme une expérience d’adolescents boutonneux un peu bizarre commence à prendre une ampleur difficile à ignorer.Si les premiers réflexes furent l’indifférence, la récente publication d’un petit PDF de la Banque de France montre qu’on est maintenant passé à la peur.
litecoin pool walletDans ce que certains, n’ayant pas peur du ridicule ou faisant preuve d’un humour corrosif, osent appeler analyse, la vénérable institution bancaire française nous décrit toutes les vilaines tares de la crypto-monnaie.
bitcoin wallet 64 bitElle Constate ainsi que c’est une monnaie non régulée, c’est-à-dire répondant exclusivement aux besoins du marché et non aux petites lubies politiques.
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On peut trouver cet argument étrange surtout lorsqu’il est en partie couvert par le bruit ronflant des rotatives de la même Banque de France qui crache des euros en papier signés Draghi que personne ne semble pouvoir arrêter de produire.Autre grief : cette vilaine monnaie alternative ne garantirait d’aucun remboursement lors d’un achat, serait utilisé par des mafieux, peut être refusée lors d’un achat par un commerçant suspicieux (si, cela existe !)
mit bitcoin online einkaufenet surtout, alimenterait la spéculation.
ethereum meetupIl est vrai que le non remboursement lors d’un achat en euro, cela ne s’est jamais vu, que les billets de 500€ ne sont jamais utilisés par les gangs de trafiquants divers, que ces mêmes billets sont acceptés partout en zone Euro (mais si, c’est l’article 642‑3 du Code pénal qui le dit, et d’abord on ne peut pas le refuser nan mais), et qu’il n’y actuellement aucune spéculation à la hausse ou à la baisse sur l’euro comparé au dollar, au yen ou à la livre anglaise.
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Vraiment, ce bitcoin est très particulier.Bien évidemment, le but du papier est d’alimenter des petits sentiments de confusion et de crainte, sentiments qu’on pourrait retrouver de façon semblable dans le dépliant promotionnel d’un vendeur de tapis lorsqu’il évoque un concurrent.
bitcoin et banque de franceEn substance, la Banque de France nous rappelle que le seul tapis qui vaille, c’est celui qu’elle vend parce qu’il est garanti par la bonne qualité de la production : la tonte vigoureuse et régulière des moutontribuables permet de produire une laine de si belle qualité qu’elle est impossible à atteindre pour tout concurrent.
ethereum price usd historyBien sûr, on aurait pu s’en tenir là.
bitcoin pools explainedHeureusement pour nous et les Dieux Du LOL, Libération s’en est mêlé.

La Banque de France qui parle du Bitcoin, c’est un peu une poule qui décrit un couteau, tant il semble évident qu’elle ne comprend pas de quoi il retourne exactement mais sent dans ses tripes que tout ceci pourrait tourner vinaigre pour elle.Mais lorsque l’histoire est rapportée par l’épave journalistique de gauche, on obtient un poulet sans tête qui commente doctement l’existence d’un couteau sans lame auquel il manque le manche.Pour le journaliste qui mélange un peu tout ce que la pauvre institution essaye de faire passer comme message, il semblerait que le Bitcoin soit très très spéculatif (apparemment, ce serait mal – ne chuchotez pas « action google » dans son oreille, cela va l’enquiquiner) et que ceci serait dû au fait que « la valeur du bitcoin n’est adossée à aucune activité réelle », tout en soulignant que certains sites acceptent le Bitcoin, qu’il est utilisé pour des transactions intercontinentales, et qu’on peut l’échanger contre des monnaies fiats ; pour de la non-activité qui génère de la spéculation, on s’y perd un peu.

Le journaliste n’a absolument rien compris à ce qui se passe mais cela ne l’empêchera pas de conclure brillamment : Passant du rêve libertaire à l’institution monétaire, le bitcoin n’évitera sans doute pas la case «régulation».… Régulation dont, pour le moment, aucune institution ne se risque à esquisser les traits, mêmes grossiers, tant l’animal Bitcoin semble difficile à appréhender.Du reste, une analyse un peu plus poussée que celle de la Banque de France (ou l’amusant notule journalistique lunaire) laisse entrevoir qu’une telle régulation risque de poser de sérieux problèmes, très au-delà de ce que les états seront prêts à supporter pour éviter la concurrence de la nouvelle monnaie.On pourra s’étonner au passage que les journalistes des journaux gauchistes de France relaient avec autant de ferveur les bêtises officielles de la Banque de France alors qu’en parallèle, ils n’ont jamais de mots assez durs contre les banques et le système bancaire.

Magie de la subvention, je suppose.Encore une fois, ces réactions sont intéressantes par ce qu’elles montrent : un assez consternant manque de curiosité et de culture de la part de ceux qui se permettent d’émettre un avis, sans même parler d’un recul critique qui leur permet de coller sur le dos du Bitcoin des défauts évidents des monnaies étatiques actuelles.Mieux : ces réactions illustrent très bien que certains commencent à comprendre le danger de l’effondrement du monopole monétaire.On est d’ailleurs dans l’exacte symétrie comportementale avec ce que nous avons pu observer de la part des Majors du monde musical à l’apparition du MP3 et des partages musicaux type Napster, dans les années 2000.Pour rappel, les Majors ont, de fait, perdu le monopole de la distribution et chaque année qui passe voit la distribution par internet et la dématérialisation gagner des parts sur les anciens modèles.On doit aussi comprendre que cette perte de statut dans l’industrie musicale ne s’est pas faite sans violence de la part de ces vieilles entreprises.