ubs and bitcoin

Les monnaies virtuelles, ce n’est pas que le bitcoin.Les grandes banques travaillent aussi sur des nouvelles façons de transférer de l’argent.UBS a annoncé mercredi s’associer avec trois autres établissements bancaires, BNY Mellon, Deutsche Bank et Santander ainsi que le courtier ICAP, pour développer une monnaie virtuelle.La banque suisse travaille déjà depuis plusieurs mois à cette solution avec la société britannique Clearmatics, spécialisée dans les solutions basées sur les réseaux décentralisés.Ce «utility settlement coin» (ou USC) est en train d’être élaboré par des équipes d’UBS et de Clearmatics.A la différence du bitcoin, qui s’utilise comme moyen de paiement entre particuliers, la technologie USC se concentre sur le négoce de titres.Cette monnaie a pour but de faciliter les transactions dans le négoce de titres.«Lorsqu’on achète ou vend une action, le temps de transfert des fonds nécessaires est de deux à trois jours, comme pour chaque transaction financière.
Une telle monnaie permet de considérablement accélérer les échanges», explique Antoine Verdon, membre du think-tank e-foresight de Swisscom et spécialisé dans le conseil aux banques et l’analyse des fintech.Le projet, mis au point en septembre dernier dans le cadre d’un programme intitulé UBS Crypto 2.0 Pathfinder, repose sur la technologie dite des chaînes de blocs (blockchain), également à la base de la monnaie bitcoin et qui est aussi envisagée pour de nombreuses autres applications.bitcoin electricity cost calculatorDans son communiqué, UBS dit espérer lancer son système début 2018 et prévoit, avec ses partenaires, de rencontrer des représentants des grandes banques centrales pour leur exposer leur initiative.ethereum public key to addressSelon le groupe, le système permettra une plus grande transparence.litecoin core
Certaines banques centrales réfléchissent aussi à développer des systèmes de monnaies virtuelles, en particulier la Banque du Canada.Techniquement, le «utility settlement coin» serait une monnaie numérique, pouvant être libellée dans différentes devises (dollar, euro, livre, franc, etc.), qui serait entièrement garantie en arrière-plan par des actifs en cash déposés auprès de banques centrales.bitcoin stock market ticker«Une dépense effectuée à l’aide de la monnaie USC sera aussi une dépense dans la devise qui lui correspond», explique UBS dans un communiqué.Pour l’heure, cette évolution n’aura pas d’incidence directe pour le client final, dans la mesure où la monnaie servirait le système interne des banques et n’est pas, pour l’heure, destinée au grand public.bitcoin meaning wikipediaElle peut réduire le coût des transactions pour les banques et faciliter le fonctionnement de leur back office, mais tant que la concurrence n’agit pas dans ce sens, il est probable que le client ne profite pas de la baisse des coûts, estime Antoine Verdon.Cela ne veut pas dire pour autant que cette évolution est anodine: «Les systèmes des banques, qui sont le résultat d’ajouts de couches successives à mesure que les progrès informatiques sont arrivés, sont extrêmement compliqués et inefficaces.een bitcoin kopen
Ce projet est vraiment disruptif dans la mesure où il pourrait permettre d’optimiser considérablement les processus des back-offices et de libérer les milliards bloqués dans les settlements et les réinvestir.»Selon des chiffres publiés par le consultant Oliver Wyman et cités par le Financial Times, le coût total pour l’industrie financière du clearing (compensation) et du settlement (processus qui permet de s’assurer du bon dénouement des transactions) des opérations s’élève entre 65 et 80 milliards de dollars par an.UBS et ses nouveaux partenaires ne sont pas les seuls à plancher sur une monnaie virtuelle.D’autres grands établissements, ainsi que des sociétés plus petites, y travaillent également.Parmi les plus importants, l’américain Citigroup développe la solution «CitiCoin» depuis en tout cas 2015, également basée sur la technologie blockchain.Il y a une année, le responsable du Citigroup Innovations Lab expliquait être en train de tester le système.
Depuis, aucune information n’a été donnée sur l’évolution du projet.Selon le Financial Times, Goldman Sachs a, elle, rempli une demande de brevet pour son «SETLcoin» à la fin de l’année dernière aussi dans le but de réaliser des transactions immédiates, tandis que JPMorgan développe sa propre solution.En parallèle, toutes les banques citées plus haut et quelques autres – 22 au total – soutiennent depuis septembre dernier R3 pour développer la technologie de la blockchain pour le secteur financier.Côté suisse, Credit Suisse dit évaluer différentes options dans ce domaine, sans se montrer plus précis.Wall Street analysts Steven Milunovich and Benjamin Wilson are pouring cold water on speculation that Apple could use its cash hoard to acquire Netflix, Disney or Tesla, arguing in a research report that Apple won’t buy a company that doesn’t bring something unique to it.According to a report in Business Insider, the analysts said in a research report to clients that while Apple’s Chief Executive Tim Cook has said he isn’t against a big deal, it would have to put Apple in an area it doesn’t play in, such as transportation, health, home automation or content.
“While we agree with the conclusion, it could be suggested that either Netflix or Disney would greatly accelerate Apple’s content acquisition, while Tesla is the undisputed leader in autonomous vehicle tech, so it’s not a particularly powerful dismissal,” wrote the analysts, noting that if Apple ever goes after a huge merger, it will be something that is unexpected and catches everyone off guard.“Our view is that the probability of mega-mergers is low as it should be,” they added.Last week speculation was swirling that Apple could use repatriated cash to make a mega buy with Citigroup floating Disney, Netflix, Tesla, Hulu, Activision, Electronic Arts and Take-Two Interactive as potential targets.Citigroup gave Netflix the greatest chance of being a target for Apple with Disney and Tesla garnering lower odds.With President Trump’s tax plan enabling companies to bring back cash into the country at a 10 percent tax rate rather than the current 35 percent tax rate, Citigroup said Apple could have more than $200 billion to use for buys and other shareholder positive actions.