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Bitcoin, la devise digitale ne doit sa volatilité qu'à ses propres démons Le Bitcoin, lundi autour de 400 dollars, a évolué entre 350 et 450 dollars cette année, une amplitude de 100 dollars encore forte et qui décourage son utilisation comme moyen de paiement.Entre juillet 2010 et juin 2015, sa volatilité quotidienne était de 7,6%, soit un niveau 7 fois plus élevé que celle de l'or, 12 fois plus forte que l'euro-dollar, et 60 plus que le renminbi (contre dollar), selon une étude (1).Sa volatilité élevée le rend elle le bitcoin plus fragile et vulnérable ?Elle présente en tout cas des caractéristiques peu favorables.Comme pour l'or et l'argent, les rendements négatifs du bitcoin sont plus fréquents que ces rendements positifs.Il connaît aussi bien davantage de très fortes variations que les autres actifs financiers.traditionnels.Ce n'est pas un actif refuge non plus : il ne progresse pas particulièrement quand les marchés boursiers connaissent des chutes extrêmes.

Si le bitcoin n'est corrélé à aucun actif financier, cela suggère que les marchés ont peu d'impact et d'influence sur lui, comme en a témoigné sa stabilité les 10 et 16 mars dernier, respectivement lors des réunions de la Banque centrale Européenne et réserve Fédérale, des séances très volatiles sur les marchés mais pas pour la devise digitale.En effet, les bourses du bitcoin ne sont pas intégrées et reliées aux autres places financières car cette devise est encore anecdotique au regard de l'utilisation des autres instruments (actions, obligations, devises).Le bitcoin pèse seulement 6,7 milliards de dollars alors qu'il s'échange chaque jour près de 4000 milliards de dollars sur les changes.Gourrous et automates Beaucoup d'algorithmes et programmes automatiques s'efforcent de gagner de l'argent sur les bourses du bitcoin car il n'y aucun analyste financier ni gourous sur cette devise très atypique.Cette activité s'opère dans un cadre non régulé, qui peut générer volatilité, confusions et manipulations.

Cette activité quantitative génère beaucoup de petites transactions, les automates essayant de profiter de petits écarts de cours.Certaines bourses comme Btc-e facilitent la tâche des algorithmes grâce à des facilités techniques.Générer le maximum de volumes dans un contexte d'âpre compétition entre places.Toutefois, l'évolution du cours sur certaines de ces bourses a davantage d'importance et d'impact.Ces bourses sont l'équivalent des marchés directeurs (Wall Street) dans le monde de la finance traditionnelle, des places qui donnent le ton aux autres car les investisseurs estiment ce sont elles qui fournissent les prix les plus pertinents (les plus riches en informations nouvelles) pour prédire les cours à venir.Mtgox (avant sa disparition en 2014) puis BTC-e, BTC China et Bitstamp sont les bourses leaders en matière de formation des cours d'après des travaux (2).En revanche, les cours du bitcoin sur des places comme Bitfinex ou Virtex sont moins pertinents pour les investisseurs et les particuliers.

Plutôt que d'acheter leurs bitcoin sur des bourse, ces derniers ont 600 distributeurs automatiques à leur disposition, dont 275 aux Etats-Unis, 100 au Canada, 31 en Grande Bretagne, d'après « coinatmradar » Marché des changes
is bitcoin logo copyrightedAu marché noir de Cúcuta (Colombie), où les Vénézuéliens viennent faire leurs emplettes, le bolivar ne vaut plus grand chose.
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bitcoin wie berechnenPar Guillaume Nicoulaud Lorsque le bolivar fuerte (VEF) a été créé le 1er janvier 2008, la parité officielle fixée par le régime bolivarien était de 2,15 bolivars pour un dollar américain.
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Depuis, il a été officiellement dévalué deux fois : une première fois à 4,3 bolivars pour un dollar en janvier 2010 puis à 6,3 bolivars pour un dollar en février 2013.
bitcoin online rechnerVoilà pour la version simple.
bitcoin otc stockEn réalité, c’est un peu plus compliqué puisque cette parité officielle ne s’applique qu’à une liste d’usages précis – principalement l’importation de produits de première nécessité.Pour le reste, le gouvernement bolivarien a créé deux « systèmes alternatifs » – Sicad I et II – au travers desquels la Comisión de Administración de Divisas fourni des dollars nettement plus chers : 12 bolivars et (environ) 50 bolivars respectivement.On a donc trois parités officielles – le dollar à 6,3 bolivars, à 12 bolivars ou à 50 bolivars – auxquelles viennent se rajouter les parités officieuses de la rue, celles du marché noir.

, c’est le prix auquel les Vénézuéliens – vraisemblablement qui vivent autour de San Cristobal – bradent leurs bolivars dans les rue de Cúcuta en Colombie : au moment où j’écris ces lignes, le 10 octobre 2014, le dollar s’y négocie à pas moins de 98,74 bolivars.Mais de toutes évidences, il y a plusieurs marchés noirs.Par exemple, on entend souvent parler de l’aéroport de Maiquetía et il semble que les prostituées vénézuéliennes jouent également le rôle d’agents de change.D’où la question : combien vaut vraiment un bolivar ?À vrai dire, la question est sans doute mal posée.Il est impossible de dire combien vaut un bolivar parce qu’il n’y a pas un marché mais, sans doute, une multitude de marchés ; des marchés locaux, soumis à des contraintes très spécifiques et entre lesquels les prix sont susceptibles de varier considérablement.Considérez, par exemple ceci : un Big Mac, au Venezuela, se vend 92 bolivars.Au taux de change officiel de 6,3 Bs pour un dollar, ça nous donne 14,6 dollars ; c’est le Big Mac le plus cher du monde, il est presque deux fois plus cher que son équivalent norvégien.

Maintenant, si vous faites le même calcul avec le prix de Cúcuta, vous obtenez un Big Mac à 93 cents ; cette fois-ci c’est le moins cher du monde et il est presque deux fois moins cher que son cousin ukrainien.Aucun de ces deux résultats n’est crédible.Le cours officiel est une farce, c’est entendu, mais le prix du marché noir, celui de Cúcuta, exagère sans doute la dévaluation du bolivar.Plutôt qu’un long discours, je vous propose de faire un petit tour à Cúcuta.Je ne sais pas ce que vous aviez en tête quand on vous parlé pour la première fois du marché parallèle de Cúcuta mais si vous imaginiez Wall Street en Colombie ou une transaction à la sauvette au fond d’une cour crasseuse, vous allez être déçus.Les prix que nous donne DolarToday viennent de casas de cambio qui ont tout à fait pignon sur rue mais qui n’ont pas grand-chose à voir avec les gratte-ciels new-yorkais.Si j’en crois les Paginas Amarillas, il y en a une quinzaine et les locaux de Titán Intercontinental (premier résultat de la recherche) ressemblent à ça : Voilà à quoi ressemble un casa de cambio de Cúcuta.

Vous avez déjà certainement vu ce type d’établissement : chez nous aussi, on en trouve un peu partout et en particulier près des zones commerçantes qui sont susceptibles d’accueillir des touristes.Or justement, si vous allez faire un tour dans les rues de Cúcuta (Street View, Titán Intercontinental est juste à gauche de la cathédrale San José), vous observerez sans doute que ce bled est diablement commerçant.Bref, je vous fiche mon billet qu’une solide proportion des gens que vous voyez sur ces photos sont des Vénézuéliens, sans doute venus de San Cristobal faire des emplettes en Colombie : Cúcuta n’est qu’à une heure de voiture et ici, les magasins sont pleins.En d’autres termes, les prix pratiqués sur le marché parallèle de Cúcuta ce sont des prix au détail et vous pouvez être certains que les cambistes locaux profitent sans aucune vergogne de l’abondante clientèle que leur envoie le régime bolivarien.Dès lors, nous avons de solides raisons de penser que le dólar paralelo repris un peu partout dans la presse ne nous dit pas vraiment ce que vaudrait le bolivar en l’absence de contrôle des changes.