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Si vous vous arrachez les cheveux pour savoir quoi mettre où dans votre déclaration d’impôts sur le revenu, dites-vous que ça pourrait être pire.La phobie administrative qui foudroie chaque année les Français aux alentours de mai-juin est bien pire quand ces derniers s’amusent avec de la crypto-monnaie.Bitcoins, ethers et autres monnaies virtuelles font pas mal parler d’elles depuis 2008, et plus encore depuis qu’on trouve de nouvelles applications à la blockchain – le principe sous-jacent de ces monnaies.On n’en trouve néanmoins aucune trace sur impots.gouv.fr, ou sur la notice explicative qui l’accompagne.Que dire alors à l’administration fiscale si vous en avez utilisées en 2015 ?Pour commencer, sachez que si vous en avez simplement en poche, vous n’avez pas à les déclarer.Considérés non pas comme une monnaie comme l’euro ou le dollar, mais comme des actifs, ces moyens de paiement ne doivent être déclarés que lorsqu’ils génèrent un gain.On parle aussi de plus-value.Simon Polrot, avocat fiscaliste passionné par les crypto-monnaies, résume : Il donne un exemple concret : imaginons que vous avez acheté par le passé un bitcoin d’une valeur de 100 euros.
Si celui-ci a désormais une valeur de 500 euros – ce qui n’est pas invraisemblable vu ses fluctuations–, et que vous vous en servez pour acheter un objet à 500 euros, alors vous devrez déclarer le gain de 400 euros (le prix de vente moins le prix d’achat).Reste à savoir où noter ce montant.L’administration fiscale a fixé, par une note en date de juillet 2014, deux scénarios possibles : Vous dépendez des « bénéfices non commerciaux » (BNC) quand vous n’avez pas fait fortune avec des bitcoins.L’option concerne donc la majorité des utilisateurs : tous ceux qui ont récolté un peu de fric en utilisant des crypto-monnaies de temps en temps, sans que ces revenus puissent être considérés comme pouvant relever d’une activité professionnelle.Il faut donc que les gains ne soient ni réguliers, ni significatifs au regard de vos revenus principaux, précise Simon Polrot.me tous les revenus du genre, la somme est alors à reporter dans la rubrique fourre-tout des impôts : les bénéfices non commerciaux.Concrètement, il faut cocher la dernière case présentée lors de la troisième étape de votre déclaration en ligne : « Revenus non commerciaux non professionnels ».
Cette action permettra d’ajouter une page après celles sur vos revenus principaux – qui correspond à l’imprimé 2042 C.  C’est là que ça se corse un peu.raspberry pi bitcoin hardwareDans un e-mail très réactif, mon centre des impôts précise que deux cases sont à remplir : Qui dit « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC) dit revenus significatifs et réguliers.litecoin mining at workDu coup, on vous considère ici comme une entreprise.La spéculation sur les crypto-monnaies s’apparente alors à l’achat et la vente de titres en Bourse, qui peuvent être considérés comme une activité professionnelle, explique Simon Polrot.bitcoin banco de portugalMême chose pour le « minage » – le fait, par exemple, de créer des bitcoins.Cette opération laborieuse nécessite de la puissance informatique et donc du matériel : tout éventuel achat s’apparentera à un investissement dans une activité professionnelle.Passer par le BIC ne veut pas dire que vous serez davantage taxés.litecoin worth today
En revanche, vous serez soumis à des obligations plus lourdes – fournir un bilan, des résultats...L’avocat fiscaliste conseille alors de se faire aider d’un professionnel : Le souci, toujours le même avec les impôts, c’est que son cas personnel rentre rarement dans les petites cases.bitcoin electricity cost calculatorCertes, depuis la clarification de 2014, la marche à suivre est un peu plus débroussaillée.open source bitcoin posC’est en tout cas le sentiment de l’activiste du numérique Benjamin Sonntag, qui avait sollicité en 2013 son centre des impôts sur le sujet.Mais ça reste parfois épineux.bitcoin ponzi sitesL’ingénieur Stéphane Bortzmeyer nous explique ainsi son embarras, au moment de reporter sur sa feuille d’impôts les quelques gains récoltés sur son blog, pour lequel ses lecteurs peuvent verser des millibitcoins (un « millibit » vaut 0,001 bitcoin).Il s’agit ici davantage d’un don que d’un bénéfice non commercial.bbc radio bitcoin
Quant à savoir si l’activité de blogueur est occasionnelle est régulière, bon courage !Selon lui, le sort des contribuables pris dans cette panade dépendra à la fois de leur argumentaire et du bon vouloir de l’inspecteur susceptible de mettre son nez là-dedans.Sur le terrain, l’avocat affirme constater certaines tolérances en la matière.bitcoin fire thailandEt d’ajouter : Ainsi, il estime que si vous avez miné l’équivalent de 1 000 euros pendant six mois, personne ne devrait venir vous embêter.(Et que si l’administration venait à pinailler, vous pourriez toujours contester son interprétation devant un juge.)Bercy envisage-t-il de rendre ces règles plus formelles ?Interrogés, les services du ministère nous répondent que les explications de 2014 sont les dernières en date.Et que, de toute façon :52 La communauté des crypto-monnaies s'est montrée sceptique sur la revendication de Craig Wright d'être l'inventeur du bitcoin — Peter PARKS AFP Il y a quelques jours, la valeur du Bitcoin dépassait les 1200 dollars (1134 euros) et par la même occasion, le prix de l’once d’or.
Le cours de la monnaie numérique est en augmentation quasi constante depuis le début de l’année 2016.Du coup, celle-ci intéresse de plus en plus d’investisseurs : aficionados comme novices de la bourse, tous désireux de se lancer dans l’aventure Bitcoin.Seulement investir sur cette crypto-monnaie n’a rien de classique.Quelques avertissements et conseils d’experts contactés par 20Minutes s’imposent.En plus d’être virtuel et d’être utilisé dans les achats en peer to peer (ce qui est déjà assez dur à visualiser), le Bitcoin possède des caractéristiques très particulières.« Il a notamment la même particularité que les métaux précieux : une quantité limitée, explique Manuel Valente, directeur de La Maison du Bitcoin.Jamais il ne pourra y avoir plus de 21 millions de bitcoins en circulation.Pour l’instant, 16,2 millions ont été créés.Cette limite a été établie à sa création afin de ne pas reproduire la crise des subprimes de 2008.Personne ne peut manipuler cette quantité, cela en fait un produit rare et stable ».
>>À lire aussi: L'Australien Craig Wright est-il l'inventeur de Bitcoin ou un gros mytho?« Le Bitcoin est un produit hautement spéculatif, explique Christopher Dembik, responsable des recherches macroéconomique chez Saxo Bank.Quand on investit sur le CAC 40, on sait que le cours baisse ou augmente en fonction de l’évolution l’entreprise.Cette monnaie numérique n’est quant à elle, pas adossée à des fondamentaux ou a une réalité économique ».Pour le spécialiste, investir aujourd’hui dessus, revient à tenter un coup de poker.Il reconnaît cependant que des prévisions sur son cours sont possible.Celui-ci est en effet étroitement lié aux événements financiers et géopolitiques.« Quand il y a une instabilité liée à des élections ou à des mesures économiques d’un pays par exemple, les cours du Bitcoin montent en flèche », indique Manuel Valente.Il est donc important de rester au courant des événements liés à l’actualité qui pourraient influer sur son cours, mais aussi étudier le cours passé du Bitcoin.
Sur les six derniers mois, voire même sur les dernières années.« Pour ceux qui n’y connaissent rien à la bourse, il vaut mieux commencer par des classiques et des produits stables sans grande prise de risque, conseille Christopher Dembik.Cela permet de comprendre les mécanismes ».« Il existe également des sites et des blogs où des gens proposent leur analyse sur l’évolution du cours du Bitcoin, complète le directeur de la Maison du Bitcoin.Il y a pas mal d’avis qui sont donnés sur le fil de discussion /r/bitcoinmarkets de Reddit par exemple » « Pour acheter ou vendre des Bitcoins, on peut passer par une plateforme en ligne qui fonctionne exactement comme une plateforme d’échange de devises, poursuit le directeur.Le problème c’est que les interfaces sont souvent complexes avec des graphiques et beaucoup de boutons.Pour ceux qui n’y connaissent rien, le mieux est de se rendre dans un bureau de change physique spécialisé.Même si la commission sera plus élevée que sur une plateforme en ligne, les agents de bureau, pourront vous donner des conseils ».
Et oui, qui dit internet dit hacker, arnaque du bout du monde et piratage.« Il existe un millier de cryptomonnaies comme le Bitcoin.Certaines sont très bien construites et ont je pense un avenir, comme Ethereun ou Litecoin.D’autres sont des arnaques.Des sites très bien faits tentent avec des messages très alléchants de vous les faire acheter, mais derrière il n’y a rien.En général il faut se méfier des plateformes qui vous promettent d’énormes profits avec un risque zéro », avertit Manuel Valente >>À lire aussi : Des pirates dérobent 50 millions de dollars de monnaie virtuelleIl est également important de savoir que rien ne garantit que les plateformes de transaction affichent les bonnes valeurs.Pensez à faire un petit tour sur différentes d’entre elles pour comparer les taux.« Le Bitcoin n’est pas régulé, vous pouvez donc tomber sur des plateformes vous permettant d’investir qui ne sont pas fiables, prévient l’économiste de Saxo Bank.En France si vous investissez via une banque surle CAC 40, en cas de faillite, vous pouvez être indemnisé à hauteur de 100.000 euros.